Avec le verbe faire, le changement d'un seul caractère permet de résumer le passage de la loi à la grâce. «Fais» est l'impératif à la deuxième personne du singulier alors que «fait» est le participe passé du verbe faire. L'Ancien Testament dit à l'homme: «fais», le sommant ainsi d'accomplir les ordonnances et les prescriptions de la loi afin d'obtenir la vie éternelle et d'échapper au jugement d'une loi qui maudit le coupable. Aucun homme n'a jamais pu dire «fait» car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. Mais le Nouveau Testament, à cause de l'œuvre accomplie du Seigneur Jésus Christ à Golgotha, dit à l'homme: «fait», déclarant accomplie tout ce qui était nécessaire pour la satisfaction de la justice de Dieu en rapport avec le péché de l'homme (et bien plus encore). Ainsi, à l'injonction «fais» de l'Ancien Testament, la grâce de Dieu répond «fait!». Mais maintenant, sous la grâce, à ceux pour qui tout a été «fait», en réponse à un tel amour, son Esprit nous dit «fais», non pas pour obtenir le salut ou une récompense mais en remerciement et par amour pour Celui Qui a tout fait pour nous.
NOTE: Les citations et références bibliques sont de la version Darby, sauf si autrement indiquées. Toute méditation non signée l'est dans l'esprit d'Ecclésiaste 12:11 (12:13 pour la version Segond).
Dernière mise à jour 2007/12/08