(soumis par Martin Simard de Chicoutimi Québec)
«Tout connaître c'est tout pardonner» dit un ancien proverbe qui contient une part de vérité. La vérité qu'il contient : le pardon est basé sur la compréhension. Mais ce n'est qu'une demi-vérité. Votre compréhension d'une autre personne, même si elle pouvait être parfaite, ne pourrait qu'engendrer le mépris et non le pardon. Quelle que soit notre compréhension d'un autre être humain, elle est influencée par notre propre mauvaise nature. Aucun d'entre nous n'est assez bon pour qu'on puisse lui confier la connaissance totale de l'autre. D'ailleurs c'est impossible. On ne peut parvenir à connaître quelqu'un entièrement alors que l’on ne se connaît même pas nous-même de cette manière. Ce n'est pas le but de la compréhension. Le vrai but est seulement de nous aider à voir la différence entre ce que le pécheur a fait et ce qu'il est! Certes il a fait du tort mais il y a plus en lui que cette seule mauvaise action. N'essayez pas de comprendre l'autre. Essayez plutôt d'être compréhensif. Chaque tentative de comprendre l'autre qui nous amène à tenter de déchiffrer sa formule, à dénouer le fil embrouillé et mystérieux de ses émotions, est dangereuse. Cela devient un exercice de supériorité hypocrite; en le faisant, on ne peut s'empêcher de juger l'autre. On commence par mettre en doute sa motivation, par préjuger de son attitude, de son action et le classer dans certaines catégories que nous-mêmes avons formés, bref, de JOUER à Dieu. Imitons donc notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ en étant compréhensif et laissons Lui la parfaite compréhension pour une seule et bonne raison: «Lui est le Dieu véritable et la vie éternelle» (1 Jean 5:20).
NOTE: Les citations et références bibliques sont de la version Darby, sauf si autrement indiquées. Toute méditation non signée l'est dans l'esprit d'Ecclésiaste 12:11 (12:13 pour la version Segond).
Dernière mise à jour 2007/12/08